Une goutte d'eau qui tombe ne laisse d'abord aucune trace sur le sable, mais si cette goutte d'eau se trouve multipliée par une averse, elle ne tarde pas à former une mare
Christian LUZERNE Conteur de Légendes. Depuis 14 ans déjà, je suis conteur en Lorraine. Je vais ici et là avec l’éternel plaisir de voir les yeux des enfants s’écarquiller et ceux des parents s’allumer à la flamme des souvenirs oubliés. http://www.christianluzerne.com/ et https://www.facebook.com/christianluzerneconteur/
mercredi 30 novembre 2016
dimanche 27 novembre 2016
LES MYSTERES DE MALLING/PETITE-HETTANGE
Le trou noir sous le petit pont
Ce jour là, dans la rue de la Gare de Malling, on a vu un garnement qui paraissait avoir au moins six ans. Il fit une chose qui étonna beaucoup ceux qui le regardaient et qui se sont moqués de lui par la suite. Ils croyaient avoir tout vu mais avaient manqué l’essentiel. Vous en connaîtrez tous les détails quand je vous aurai raconté son histoire. Le village de Malling est traversé par un charmant petit ruisseau : le ruisseau d’Oudrenne. Ce jour-là, Séverin c’était son nom, avait ses beaux souliers du dimanche. Sa mère pensait qu’il serait sage et qu’il pourrait enfin courir en toute sécurité. Ça le gênait particulièrement car il aimait par-dessus tout, courir pieds nus. Mais ses beaux souliers empêchaient ses pieds de respirer, comme il le disait très en colère. Rapidement comme on dit, le naturel revint au galop. Et toujours comme on le disait dans le village, il lui prit dans sa tête qu'il serait plus commode d'aller sans ses souliers. C’était en des pieds nus et bizarrement il trouvait ça très bien et faisait la course avec eux. temps où il y avait dans le village quelques enfants pauvres qui couraient qui livra au ruisseau d'abord un soulier, puis un autre. Il les regarda naviguer Le voilà donc qui commença par enlever les beaux lacets de ses chaussures, et dériver le long de la rive, avec des battements de mains. Les souliers, sous ce pont il y avait un grand trou noir très profond. Soudain, il y eut un submergés et pleins d'eau continuèrent leur voyage et passèrent sous le pont. Mais grand bruit de cascade et les chaussures disparurent. L’enfant crut voir deux yeux ruisseau à la vitesse d’un cheval au galop. Dans sa course il marcha sur du verre brisé et et entendre un grognement. Il voulut s’enfuir et se mit à courir dans le Il se blessa légèrement un orteil. Il revint à la maison en boitant, les jambes tremblantes, mouillées et froides comme la glace. Il rampa le long de l'escalier. Sa maman le regarda venir avec surprise et lui dit :
« - Pieds nus et trempé!
- Non, maman, j'ai mes chaussettes ! dit le petit prodige en osant les montrer pour se justifier…
- Et tes chaussures ? S’étonna la maman
- Elles ont été avalées par le ruisseau
- Eh bien ce soir c’est toi qui n’avalera rien …»
Le trou profond existe toujours …. Et l’on peut voir quand on se tient sur le pont les eaux sombres qui attendent patiemment allez savoir quoi ...
samedi 26 novembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
Dans le tumulte de vos devoirs et de vos peines, lasses des
bruits ou des orages du monde, mères n'avez-vous jamais, en rangeant vos
armoires, retrouvé tout à coup quelques-uns des jouets de votre enfance ? Ne
vous êtes-vous pas laissé prendre à regarder longtemps avec un sourire tendre
ces souvenirs oubliés ?
mardi 22 novembre 2016
dimanche 20 novembre 2016
Comment le vin du Stromberg prit
la clé des champs
Une bouteille de bon vin est sans doute une bonne chose à diner
mais vous n'avez peut-être pas pensé que si on demandait son avis à son contenu,
et bien, celui-ci ne serait peut-être pas le même que du vôtre. Dans une bouteille
de vin du Stromberg, vous savez cette belle cave sur la route de
Petite-Hettange, un merveilleux liquide pétillant et ambré aspirait à gagner sa liberté. A
l’intérieur d’une épaisse bouteille, argumentant du fait qu’il était couleur
d’or et chargé de perles, le nectar trop précieux pour sortir de sa prison de
verre pour immédiatement se retrouver dans un ventre, se mit à bouillonner avec
force et conviction. Il décida de prendre sa liberté. Hélas la bouteille était
bien cachetée et ficelée très serrée par un fil de fer qui refusait de se
laisser corrompre. De plus le bouchon faisait la sourde oreille et refusait
obstinément tout compromis. Je suis de liège disait-il, incorruptible et tête
de mule. Si bien que pour y parvenir le
bouchon était devenu pour le vin une grande affaire. Les bulles avaient été mises
à contribution pour apporter des idées. Ce jour-là, une bouteille avait été
sortie délicatement de la sombre cave. Le vigneron, les jours de froidures
aimait à organiser des repas où quantité de gens venaient se délecter de fortes
victuailles et de bon vin, pétillant ou non.
Notre bouteille au début un peu perdue par tant de brouhaha mais patiente
attendait son heure de passer à table. Elle était la dernière et le moment
approchait. Elle en était très fière. Elle connaissait son avenir, retour à la
cave après une toilette qui la ferait briller puis elle aurait la garde d’un
nouveau breuvage, la belle vie. Tout près d’elle, contre le verre, un
gratouillis la chatouilla et attira son attention. Une bulle qui passait fut
chargée d’aller aux renseignements. Elle revint toute excitée et rapporta cette nouvelle : notre heure
approche, il y a un tire bouchon !!!!
« Oh … Un tire-bouchon !!! S’écria
le délicieux breuvage, un tire-bouchon pour enlever ce maudit liège et que tout
ce qui me gêne s’en aille au loin et que je trouve enfin ma liberté… Au
secours !!! Au secours !!! ». Mais revenons à notre bouteille.
De voir le tire-bouchon et d’essayer d’attirer son attention a mis le crémant dans
tous ses états. Il s’énervait et essayait par tous les moyens de rompre ses
liens. Le vin bouillonnait, fermentait et écumait, impatient de s’élancer au-dehors. Enfin le
liège trouva son maitre. Il céda sous la pression. Le bouchon sauta en l’air
dans un bruit de canon, emportant au passage le fil qui claqua comme un coup de
fouet. La porte de la prison était ouverte, le vin ne perdit pas de temps. Il courut et se répandit tout à son aise. En une
petite poignée de secondes, la bouteille était vide. Pour le reste, il parait
qu’on vit passer un petit filet, tout bouillonnant et impatient, qui ne perdit
pas de temps pour se rendre au ruisseau d’Oudrenne, qui comme chacun le sait rejoint
la Moselle, qui rejoint le Rhin, qui rejoint la mer du Nord …
Christian LUZERNE Conteur de
Légendes.
mercredi 16 novembre 2016
De tous les genres de poésie, la
fable est sans doute l'un des plus anciens. Je remonte pour en trouver l'origine des nôtres, jusqu'à l’Egypte
ancienne, mais il est clair que l’idée primitive des fables qu’il nous a été transmises
est encore beaucoup plus ancienne, et que le poète n'a fait que mettre en ordre
et rédiger les traditions qu'il trouvait peut-être des traditions répandues parmi
les peuples.
dimanche 13 novembre 2016
Pomme pomme… pomme de pin… pain
C’est la saison où nos sœurs jonchent le sol du bois
d’Ellange. Nous, nous étions encore accrochées à notre branche. Mes sœurs et
moi avons été promptement enlevées par
une personne très bavarde. Rapidement couchées dans un panier, dont le balancement
nous apprit que nous nous mettions en route. Bientôt nous arrivâmes au logis.
« Qu'allons-nous
devenir maintenant, demandai-je à mes sœurs, aussi préoccupées que moi de cette
question de vie et de mort.
- Hélas ! Le savons-nous? Nous serons croquées, sans doute. J’ai entendu
dire quand nous sommes entrées que les pommes sont bonnes crues, cuites, de
toutes les façons. A moins que ce ne soient de braves gens. Et quelques braves gens qu'ils puissent être,
crois-tu petite sœur, qu'ils auront des scrupules de manger de pauvres pommes
comme nous?
- C'est vrai, répondis-je tristement.
- Les pommes sont faites pour être croquées, ajouta une autre compagne d'infortune en guise
de consolation ».
La pensée de
cette inévitable destinée, qui aurait pu ne pas être la mienne, me fit froid au
cœur. Toutefois, je repris un peu d'espoir quand, je vis qu’on nous sortait une à une du panier. On nous essuyait avec soin, puis on nous
rangeait joliment dans un plat de fine porcelaine.
« S’ils avaient eu de mauvaises intentions, me
disais-je, ils ne se donneraient pas tant de peine pour nous rendre belles. »
Une bande de
marmots nous fit craindre le pire, heureusement qu’une voix forte les arrêta à
temps. « N’y touchez pas elles sont réservées ! » …
Pendant ce temps il se passa aussi quelque chose
d'extraordinaire dans la maison. Des pots de peinture de mille couleurs furent
déposés comme par enchantement sur la table. Il fut décidé que les plus grands
des enfants décoreraient les pommes de mille tons.
« C’est moi qui commence ! Je veux la
première pomme de pin » s’écria Tom le plus hardi de tous. » Ah ! Nous n’étions pas n’importe quelles
pommes, nous sommes de pin ….Fini la tarte aux pommes, les pommes au four, la
compote. Oui mais … de pin ? de
pain ? N’allions-nous pas servir à faire du pain ?
Christian LUZERNE Conteur de Légendes
dimanche 6 novembre 2016
Les 10 000 boutons
de la couturière du Val Marie.
Emma, une
maman très énervée cherchait depuis des heures quelque chose dans le
tiroir de la commode. Jamais ils ne
seraient prêts à temps pour le mariage. Jamais
les deux enfants ne pourraient tenir la robe de la mariée. Leurs vêtements presque terminés n’avaient pas
encore de boutons et il était trop tard pour en trouver chez les voisines du
Val Marie. Ses deux jeunes enfants avaient les yeux fixés sur ce tiroir, et
suivaient avec intérêt les moindres mouvements de leur mère. Leur figure exprimait
successivement l'espérance, la crainte, la joie, le découragement. Trouverait-elle
enfin ce qu’elle cherchait. Voyons ! La maman n’y tenant plus perdit patience, et se mit à invoquer les forces cachées … Mal lui en prit car dans
un tourbillon de fumée, un personnage étrange apparut. Bizarrement vêtu, il
effraya la maisonnée. Avec assurance il se proposa d’aider la maman à retrouver
l’objet perdu … Les enfants s’approchèrent craintifs, mais curieux. La maman à
bout de nerfs ne s’en laissa pas conter et trouva la proposition déplacée. Elle
prit au mot le personnage qui se présentait à eux comme le génie du quartier.
« Soit ! dit la maman en tendant l’énorme
boite pleine de boutons, trouvez-moi 14 boutons de la même couleur mais de
formes différentes ».
Le génie en riant s’empara du tiroir et commença à
chercher. Malheureusement, dans son impatience, il voulut aller trop vite, de
sorte qu'il s'embrouilla dans son compte. Il recompta, recompta et recompta. A
chaque fois, il trouvait un total différent, et c'était alors des reprises
d'additions à en devenir fou. La sueur lui ruisselait du front, autant que s'il
avait bêché immense un champ de pommes de terre.
« Mais combien y-a-t-il donc de boutons
dans ce tiroir empli à ras bord ? »
« 10 324 dit la maman, ils me viennent de
ma mère qui les tenait de la sienne qui les tenait elle-même de la sienne !
Au moins 3 générations de précieux boutons ».
Le génie sentit la transpiration lui couler dans le dos… Il utilisa
tous les stratagèmes que connaissent les génies et quand il fut certain qu’on
ne le regardait pas, il sortit 14 boutons différents et de la même couleur, de sa poche humide. Emma fronça les sourcils
et les prit d’un geste brusque. Le génie ne s’attarda pas outre mesure et
disparut comme il était venu, il ne resta plus qu’une flaque d’eau. Le mariage
fut une fête magnifique. Les deux petits étaient beaux comme des princes. A minuit juste avant que les enfants ne se
mettent au lit, tous les boutons disparurent. On ne revit jamais le génie.
Peut-être se cache-t-il de honte ?
Peut-être aussi est-ce aussi la raison pour laquelle les génies ne proposent
que 3 souhaits, allez savoir …
Christian LUZERNE Conteur de
Légendes
vendredi 4 novembre 2016
Gustave, l’enfant gourmand de
Thionville
Il y avait à Thionville un enfant
comme les autres qui s'appelait Gustave. Il fut un jour le premier de sa
classe. Sa maman Annanie en fut la première au courant, son père très fier
proclama dans toute la rue de la Tour que son fils était un génie, un peu comme
lui d’ailleurs. Il voulut faire sonner la Grosse Suzanne pour l’occasion, mais
ça lui fut refusé. Très fière, Annanie en
rêva toute la nuit. Le lendemain, s'étant levée de bonne heure, elle se mit à
pétrir un magnifique gâteau. Il était grand comme la petite roue d’une
charrette. Annanie l'avait rempli de crème aux œufs épaisse à souhait, d'amandes,
de noix, de tranches de citron confit. Elle avait glacé le dessus avec du
sucre, de sorte qu'il était blanc comme de la neige. Le gâteau ne fut pas
plutôt cuit, qu’Annanie chargea Gustave de le porter à l'école. Lorsque le
petit Gustave l'aperçut, il sauta de joie, en frappant dans ses mains. Sur le
chemin de l’école il n'eut pas la patience d'attendre. Il se mit à le ronger à belles dents comme un écureuil.
Il en mangea toute la journée, s’en remplit les poches et le cartable avant
d’arriver en cours. Il en mangea encore le soir, jusqu'au moment de se mettre
au lit. Son petit frère assura qu'en se
couchant, il avait mis du gâteau sous son oreiller, et qu'il se réveilla plusieurs
fois la nuit pour le grignoter. J'ai bien quelque peine à le croire. Mais il
est très sûr au moins que le lendemain, au point du jour, il recommença de plus
belle. Il continua de ce train toute la matinée, jusqu'à ce qu'il ne restât plus
une seule amande de tout ce grand gâteau. Pour engloutir les dernières miettes
au fond de son cartable, il s’assit sur un banc du Parc Wilson, là Gustave fut
le témoin horrifié d’une incroyable histoire : il venait de se lever et arrivait au milieu du Parc, il
se vit arrêté soudain par une branche, qui s'avançait comme un bras. Il voulut
l'écarter, mais la branche le prit et le serra très fort avec ses petits
rameaux, comme une main aurait pu le faire. Stupéfait, il se tourna alors vers l’arbre,
et bizarrement lui trouva une apparence tout extraordinaire. C'était un arbre mais
c'était aussi comme un géant, qui avait des formes humaines, sauf qu'il n'avait
qu'un seul pied. Il distinguait deux bras tortueux, une tête, avec une sorte de
visage, où la mousse tenait lieu de barbe. Il voyait quelque chose comme deux
yeux, un nez, enfin une bouche pleine de dents aux lèvres d'écorce. Cette bouche se mit à parler, et l'arbre dit
d'une voix très lente et solennelle : « tiens un enfant pâtisserie » et la
bouche s’ouvrit bien grande pour l’avaler. C’est à ce moment là que son ventre
gargouilla et qu’il se réveilla … Il se
leva d’un bond du banc et couru en hurlant, il accéléra encore quand une
branche lui toucha la tête. A bout de souffle, il arriva chez lui où l’attendait Annanie les bras croisés et les sourcils
froncés …. Parait-il qu’il ne mangea pas de la semaine.
Christian LUZERNE Conteur de
Légendes
L’ENFANT BLEU ET LE PRESSOIR DE GUENTRANGE
Le raisin attendait à être
pressé. Louis, jeune garnement du lieu avait pensé rendre service aux vignerons
de Guentrange. Il avait sauté dans le pressoir et avait voulu fouler le raisin,
à l’ancienne, comme il l’avait entendu raconter par son grand père le soir à la
veillée. Ce qu’il ne se doutait pas était que le pressoir vieux de plusieurs centaines
d’années gardait en mémoire le temps
passé et avait acquis une certaine idée de lui-même. Ainsi quand le gamin sauta
sur les grappes, les pieds pas très propres, il en fut vexé. Il lui fit perdre
l’équilibre et le gamin tomba de tout son long dans l’épais jus de raisin. Il fut
teinté de bleu et hurla en appelant au secours. Plusieurs mains calleuses de
vignerons hilares l’attrapèrent de le
sortirent de sa fâcheuse situation en lui faisant la leçon. De sa maison Edwige sa maman comprit
immédiatement la situation. Elle prit une cuvette et mena le gamin au lavoir du
village. Elle plongea sa grande éponge dans une belle eau claire, elle
s'apprêta à lui laver la figure et les mains. Louis, encore tout penaud des
reproches qu'il venait de s'attirer, s'était d'abord laissé faire sans
résistance. Mais quand il sentit l'eau
froide qui lui entrait dans le nez et dans les oreilles, il commença à rouspéter,
et se sauva à l'autre bout de la rue, en criant : « Oh ! C’est trop froid
! Je ne veux pas qu'on me mouille comme cela. Sa mère l'eut bientôt rattrapé,
et, en dépit de ses trépignements elle promena de nouveau l'éponge sur sa
figure. Mais le fatal esprit du pressoir entendit l’enfant et opérait déjà.
L'eau obéissait à ses ordres. Pour éviter de le mouiller, l’eau se jetait à
droite et à gauche hors de la cuvette, et se sauvait de l'éponge qui revenait
toujours à sec, si bien qu'il fallut y renoncer. La place était pleine d'eau,
et le visage du petit garçon, à moitié lavé, n'en avait plus reçu une goutte.
La pauvre mère, bien désolée, se jeta de guerre lasse sur un banc tout proche,
en secouant sa robe toute mouillée. « Allons, se dit telle,
peignons-le, au moins, il ne sera plus
tout à fait si sale ». Et disant cela, elle l'attira sur ses genoux, et se
mit à passer son beau peigne d'or dans les cheveux du petit garçon. Bientôt le
peigne rencontra une des brindilles autour de laquelle cinq ou six cheveux
s'étaient entortillés. « Oh ! Cela me fait mal, qu'on me laisse
tranquille avec ce peigne ! » Cria Louis. Le pressoir l’entendit et aussitôt
voilà les dents du peigne qui se couchent en arrière, et refusent d'entrer dans
les cheveux. Les vignerons se roulaient sur le sol de rire et parait-il
que même le pressoir craquait de tout son bois et grinçait dans ce qui
ressemblait à une moquerie. Louis resta tout bleu. La punition dura jusqu’à ce
que le vin fût mis en barrique. On peut encore voir ce pressoir à Guentrange, sous
la surveillance de Saint Urbain … mais il est conseillé de ne pas s’en
approcher …
Christian LUZERNE Conteur de
Légendes.
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