Les voyages du Conteur
de Légendes
Histoires
oubliées.
Le laboureur et le manteau magique
L’heure était
aux labours, soudain le soc de la charrue rencontra semblait-il une grosse pierre.
Le laboureur jura entre ses dents serrées,
essuya la sueur de son front et voulu dégager la charrue. Un objet apparaissait,
remettant son chapeau sur sa tête, il enleva facilement le coffre, l'emporta à l'écart,
le brisa, prit le tissus qui s'y trouvait.
Une cape qui semblait très commune mais qui semblait-il au vu du parchemin qui
l’accompagnait avait certains pouvoirs. Le paysan décida d’aller tester son vêtement en ville.
En ville,
il entendit trois hommes qui causaient ensemble du trésor du roi. Ils disaient qu'ils
trouvaient le roi bien mal avisé de mettre des soldats de garde près de la tour
qui renfermait son trésor, puisqu'on ne voyait ni portes ni fenêtres à cette tour
et que les murs en étaient tellement épais et solides qu'il était impossible d'y
pratiquer la moindre ouverture.
C'est fort bien, se dit le laboureur, je sais,
à présent, où est le trésor du roi. Puis s'adressant aux trois hommes :
— Ainsi, vous
pensez qu'il est impossible de voler le trésor du roi. ?
—Pour cela oui, répondirent-ils
— Eh ! bien,
moi je ne le crois pas pensa-t-il.
Et il s'éloigna
là-dessus. La nuit venue, il se rendit au pied de la tour, et, ayant étendu son
manteau magique sur le sol pavé, il s'assit dessus, se coiffa de son chapeau et
dit alors :
— Manteau, fais ton devoir et transporte-moi, sur-le-champ,
dans la salle du trésor du roi. Ce qui fut fait aussitôt, sans que les gardes ni
nul autre ne s’aperçoivent de rien. Il sortit de la même manière, en emportant plein
ses poches d'or et d'argent. Le lendemain et le surlendemain et toutes les nuits
ensuite, il revint à la charge, et toujours avec le même succès. Devenu riche
subitement, il s’acheta un magnifique palais et épousa une jolie princesse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire